Aux années passées

Aujourd'hui je fume des cigarettes et je me ronge les ongles. Je sais pas ce qui me prend, ça doit être l'ambiance d'automne qui me ramène aux années passées. Cette année j'ai changé, en bien, mais parfois j'ai besoin de me laisser aller.

Je n'arrive plus à me lever le matin. Pourtant dieu sait que j'aime le matin. Il faudrait que je me force. Aujourd'hui j'ai vraiment envie de réussir à enregistrer une chanson, je dois me mettre dans le bon état d'esprit, celui qui veut juste créer, exprimer quelque chose. Pas celui qui veut faire une musique "parce qu'il faut", "parce que c'est bien" "parce que la productivité".

Alors je vais sortir, respirer, fumer une cigarette, la deuxième en une journée, ça ne m'était pas arrivé depuis des mois. Mais bon. Je suis comme ça. J'ai des périodes. Je suis comme l'eau. Je fais des vagues. On s'en fout. C'est pas important. Le plus important c'est que je continue à être dans le bon état d'esprit, celui du lâcher prise, celui qui est le plus propice à capter l'atmosphère, à la comprendre, à la traduire, à la partager. Dans des notes, des mots, des images. J'y arrive parfois. Que faire quand je n'y arrive pas ? Me ressourcer. Et fumer n'est certainement pas la meilleure façon de se ressourcer, mais pourquoi pas après tout ? Quand je suis dehors, que je sens le froid sur mes jambes, que je regarde le ciel se refléter dans la fenêtre, l'herbe bouger, les avions passer, je me sens inspirée. Puis lorsque je me mets au piano c'est là que tout devrait se passer.

J'ai envie de découvrir des blogs mais je ne sais pas comment m'y prendre. Il y a des années je suivais des personnes qui avaient une poésie vraiment magnifique, aujourd'hui j'ai envie de suivre de nouvelles personnes mais je ne sais pas comment m'y prendre.

C'est pour ça que si toi, là, tu me lis, et que tu as un blog, et que tu connais aussi d'autres blogs chouettes, partage les moi en commentaire, je crève d'envie de recommencer à lire les pensées d'autres personnes inspirées, inspirantes. 

Merci d'avance.

Et à la fin de cette journée, si j'ai réussi à faire une chanson, promis je la partagerai ici.

Le début d'après-midi et le début de la nuit

L'heure qui s'affiche à la fin de ce post n'est pas l'heure à laquelle cet article a été écrit car ma connexion bug et voilà. Il est 13:10.

Aujourd'hui je vais réussir à enregistrer les voix de ce qui sera certainement le titre numéro 1 de mon EP qui pour l'instant n'a pas de nom.

Hier j'étais au fond du lit, la lumière éteinte, une atmosphère étrange à travers la fenêtre, et la lumière de mon téléphone sur mon visage. Je lisais les mots d'avant. En me levant aujourd'hui j'ai continué à lire les mots d'encore avant.

J'ai pas grand chose d'autre à dire pour l'instant, je continuerai plus tard.

* * *

Il est 21:31. Aujourd'hui j'ai essayé, laissé tomber, commencé autre chose, réussi. En gros c'était ça. Il n'y avait plus de café, j'ai bu des décas. Demain matin je vais essayer de me lever tôt. La fille que j'admire m'a répondu. Une chouette réponse, en plus. J'ai envie qu'elle me tatoue. J'ai plus seize ans pour faire la fan girl comme ça, et pourtant. 

Demain, oui je me lèverai tôt, à moins de 7h, c'est promis. Et je viendrai écrire un article ici. 

À demain. 

À la première personne du pluriel

Je me suis faite un thé au lait de riz, je crois que pour l'instant je ne boirai plus que ça. Ce matin c'était entre la cuisine et moi. Ça a pas été si dur au final, maintenant tout est rangé, et on va essayer d'entretenir ça.

Les banalités passées, les présentations faites, j'essaye de me laisser danser comme avant, avant quand la fumée était encore bonne et me faisait encore bien me sentir, à l'aise. J'essaye de me souvenir des pas, de lâcher prise encore une fois, j'ai des rues, des odeurs et des souvenirs qui me viennent, mais je ne m'accroche pas à eux, ce ne doit être qu'un neurone un peu trop près d'un autre.

Bonjour, aujourd'hui j'ai quelques années en plus, rien de grave, on pourrait sans doute penser que je suis plus sérieuse, moins lunaire, plus grande, mais je le suis en fait, c'est juste que tout est différent. J'ai su trouver l'équilibre. Entre le n'importe quoi et le sensé. En réalité, tout n'était qu'une question d'acceptation. Arrêter d'écouter les autres, leurs bonnes paroles, les conseils qu'ils se donnent à eux-même à travers nous, et au fond rien n'a changé, je me parle toujours à la première personne du pluriel.

Haha, c'est drôle, de relire tout ça, de se souvenir. J'avais des rêves et je suis en train de les réaliser. Je devais juste me rendre compte de certaines choses, et il y a de nouvelles choses dont je dois encore me rendre compte, mais aujourd'hui j'ai déjà fait le pas, j'ai déjà compris que la peur n'était qu'une illusion, j'ai déjà passé le cap, sauté le pont, mangé la pluie, attrapé sa main, et si aujourd'hui je peux dire que j'y arriverai sans que ce soit une de ces autres étoiles inatteignables que l'on contemple allongé dans l'herbe, aujourd'hui je dois aussi me relever constamment à chaque matin et ranger ma cuisine, comprendre que ce ne sont que des briques que l'on met l'une sur l'autre, pas juste des objectifs à compléter et après c'est bon on peut se reposer sur nos lauriers.

L'autre jour j'ai dessiné une feuille et j'ai voulu la peindre à l'aquarelle mais je dois encore m’entraîner.

Tu m'as émue

Voilà. J'ai envie de recommencer à dire et montrer des choses sur un blog. Qu'écrire ne reste pas dans mes carnets. En fait, même, recommencer à écrire. Mettre des photos pas retouchées, floues, avec plein de bruit. Garder mes souvenirs. Ecrire le matin, le soir, saoule, contente, triste, poser des questions, trouver des sujets perdus, m'émouvoir, m'exaspérer, me relire, imaginer. Retrouver la même émotion. M’entraîner, avoir des idées. Me promener, vagabonder, allumer les lampadaires, corriger mon orthographe. Voir quelqu'un à la fenêtre, laisser l'automne s'installer, donner des thèmes aux jours, raconter des histoires. Faire comme avant.

Ça va être chouette.